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jeudi 19 mars 2015

La Migraine


Savons nous ce qu'est au juste la migraine ?


Faut-il vivre avec la migraine ?


Evidemment Non !
La migraine se soigne. De nombreuses idées reçues courent encore à son sujet : beaucoup de migraineux croient leur mère qui a eu des migraines toute sa vie et qui leur a dit que personne n'a rien pu faire pour elle ! Peut être est-ce pour cette raison que 40 % des malades pensent que la migraine est une fatalité et qu'il n'y a pas de solution à leur problème . Ils ont tort comme la moitié des migraineux qui ne vont pas voir leur médecin et continuent de souffrir dans leur coin. Pourtant des traitements existent. Aujourd’hui la migraine n’est plus une fatalité, réagissez !


Migraine et maux de tête, c’est la même chose !

Les maux de tête : vous connaissez ! Mais ne seriez-vous pas un migraineux qui s’ignore ? Si les douleurs que vous attribuez au stress, à la fatigue… et que vous balayez à grand renfort d’automédication resurgissent plus ou moins régulièrement, peut-être souffrez-vous de migraine. Ces deux affections ne sont pas identiques. 
La migraine se distingue par la présence des signes suivants :Crises douloureuses de 4 à 72 heures ;La douleur est pulsatile, elle « bat » de façon régulière au rythme du cœur, et prédomine généralement d’un seul coté du crâne ; La lumière et le bruit accentuent la douleur, parfois accompagnée de nausées.Si vous vous reconnaissez dans ces symptômes, consultez votre médecin afin de lui décrire précisément les circonstances d’apparition de vos crises. Il pourra éventuellement vous proposer un traitement adapté.

Le diagnostic de la migraine peut se faire grâce à une simple consultation

Pour en faire le diagnostic, il suffit au médecin d'analyser soigneusement les caractéristiques des crises, grâce à un interrogatoire approfondi. Généralement, aucune exploration compliquée n'est nécessaire.En revanche, un examen clinique est indispensable pour rechercher des anomalies qui pourraient orienter vers un autre diagnostic . Tout signe neurologique anormal doit conduire à un bilan.


La migraine frappe trois fois plus les femmes que les hommes

Oui ! Parmi les 6 à 7 millions de migraineux, tous ne sont pas égaux. La douleur, la fréquence des crises ainsi que le traitement sont propres à chaque malade. Mais il est une autre inégalité indéniable : on compte parmi les victimes trois fois plus de femmes. Les hormones féminines jouent un rôle essentiel : les crises s'aggravent en effet volontiers pendant la période des règles alors qu'elles s'espacent, dans les deux tiers des cas environ, pendant la grossesse et s'estompent, dans la moitié des cas, après la ménopause.

Les enfants très jeunes peuvent souffrir de migraines

Oui ! Il faut croire un enfant qui dit avoir mal à la tête, car, en général, ce n'est pas du cinéma . 5 % des enfants ont des migraines ; dans chaque classe, de la maternelle au lycée, il y a au moins un enfant qui souffre de migraine . La migraine peut commencer très tôt dans la vie, dès l'âge d’un an.









La vraie migraine est toujours précédée de signes annonciateurs

C'est vrai ! Dans environ 20 % des cas, la crise est précédée de symptômes annonciateurs caractéristiques. Il s'agit le plus souvent de signes visuels, tels que des stries lumineuses, des scintillements, des « trous » dans le champ visuel, mais cela peut être aussi des picotements ou fourmillements (paresthésie) souvent autour de la bouche, des difficultés d'élocution ou plus rarement des paralysies . Ces signes disparaissent complètement en moins d'une heure, pour céder la place aux maux de tête.

Le stress peut provoquer des migraines

Eh oui ! Pour de nombreuses personnes, le stress est à l’origine de maux de tête. Il s’agit le plus souvent de céphalées de tension, parfois chroniques, en casque. Parfois s’y ajoutent des sensations de fourmillement ou de tiraillement dans le cuir chevelu. Contrairement à ce que l’on observe souvent dans les migraines, il n’y a pas de troubles visuels, ni de nausées.

En fait, ces céphalées sont d’intensité modérée et se répètent pendant de longues années sans qu’aucun traitement ne soit mis en oeuvre. Mais chez certains, elles peuvent prendre des proportions réellement handicapantes. Leur origine est probablement psychosomatique, bien que leur mécanisme soit peu clair.
Deux types de traitements s’offrent à elles : apprendre à gérer leur stress ou encore prendre des antidépresseurs (attention à l'emploi de ce dernier !).

Le chocolat et le café peuvent provoquer des migraines


Malheureusement, oui !  De nombreux facteurs peuvent déclencher les migraines, parmi lesquels des facteurs alimentaires. Ils compteraient pour un quart des migraineux. Le chocolat et les boissons alcoolisées sont des déclencheurs parfaitement repérés des migraineux. 
Autres situations favorables : sauter un repas, en particulier le petit déjeuner, diminuer sa consommation de café à l'occasion du week-end, pour les grands buveurs.

Les migraineux tolèrent en général mal le tabac, mais celui-ci n'est pas un générateur de crise. Quant aux odeurs, lumières et autres stimulis, difficile de savoir la part qui leur revient dans la genèse d'une crise. On est sûr en revanche que les migraineux en crise ne les supportent pas.


Une automédication inappropriée peut aggraver la migraine

Absolument ! Pris suffisamment tôt et associés à des mesures simples, comme le repos à l’abri de la lumière et du bruit, des antalgiques peuvent suffire à enrayer la crise, mais ils sont souvent peu actifs dans les migraines plus sévères. Enfin, le danger d’un sur-traitement plus nocif qu’efficace n’est pas une légende. Certains patients prennent un, deux, trois comprimés par jour et puis cèdent à des doses incroyables allant jusqu’à la douzaine de comprimés par jour. Attention, outre l’inefficacité sur le long terme, il y a des risques d’accoutumance. Mais le plus grand risque se nomme la céphalée chronique quotidienne engendrée par la prise répétée et mal adaptée d’antalgiques. Ce stade ultime de la céphalée très handicapant atteint la qualité de vie dans son ensemble.

Les rapports sexuels peuvent déclencher des migraines


Dommage, mais oui !  « Pas ce soir, j’ai la migraine » les maux de tête sont souvent évoqués comme excuse pour éviter des ébats amoureux. Mais parfois, ils interviennent pendant les rapports sexuels. Plus fréquente chez les hommes, ou du moins plus souvent avouée par les premiers, la céphalée liée au coït se présente sous plusieurs formes :


- Soit elle s'installe progressivement pendant la phase d'excitation ;
 
- Soit elle est brutale et explosive au moment de l'orgasme ; 
- Soit encore elle survient après le coït.

Ce problème affecterait un peu plus de 1 % de la population au moins une fois, mais certains en souffrent régulièrement. Aucune lésion cérébrale ou autre maladie ne serait à l’origine de ce problème, il s'agirait plutôt d'une augmentation du flux sanguin et la dilatation des vaisseaux durant l’acte sexuel.


Merci à doctissimo.fr   


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