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samedi 28 février 2015

Syndrome de FATIGUE CHRONIQUE: Une maladie biologique, pas psychologique

Copyright © 2015 AlliedhealtH

Article publié dans :  http://www.santelog.com/ 



La preuve sans équivoque d’une dysfonction immunologique et des biomarqueurs de diagnostic, c’est ce qui manquait pour diagnostiquer précisément la maladie. Car cette affection mystérieuse que reste le syndrome de fatigue chronique (SFC), bien que reconnue par l’Organisation mondiale de la santé depuis 1992, n’avait pas encore ses marqueurs diagnostiques biologiques. Cette étude, présentée dans la revue Science Advances, confirme, avec l’identification de signatures immunitaires, que le SFC est donc bien une maladie biologique et non un trouble psychologique. Avec des étapes pathologiques distinctes.

Le syndrome de fatigue chronique (SFC) ou encéphalomyélite myalgique est une affection de longue durée qui provoque une fatigue persistante et handicapante. Ses causes restent largement inconnues, il n’existe pas de traitement « radical « et le SFC a longtemps été considéré comme « indiagnostiquable ». Il est pourtant responsable d’un lourd fardeau sanitaire avec ses symptômes de fatigue persistante, faiblesse musculaire, douleurs, troubles de la mémoire et du sommeil. Sa prévalence est estimée, très globalement, entre 0,1% et 3%. A ce jour, aucun marqueur biologique ou organique n’avait été retenu pour détecter ou diagnostiquer ce syndrome. Or des anomalies cérébrales identifiées récemment par une étude de Stanford. Son diagnostic restait donc complexe.

Les chercheurs de l’Université Mailman School of Public Health (New York), de Stanford, de la Nova Southeastern University (Miami) et de la Harvard Medical School (Boston) se sont dit que cette incapacité à identifier des biomarqueurs reflétait des variations dans les critères de diagnostic et les méthodes d’analyse de laboratoires. Ils ont donc entrepris 2 études de cohortes multicentriques portant sur 298 patients atteints de SFC et 348 témoins en bonne santé, afin d’évaluer la relation de signatures immunitaires avec le diagnostic, la durée de la maladie, et d'autres variables cliniques. Par méthodes de dosage immunologique, les chercheurs ont ainsi précisé les niveaux de 51 biomarqueurs immunitaires dans les échantillons de plasma sanguin des participants et pu identifier des signatures immunitaires plasmatiques spécifiques aux patients atteints et selon le stade de la maladie :
·         les cas de SFC précoce (symptômes depuis moins de 3 ans) présentent une activation importante des 2 cytokines pro- et anti inflammatoires, dont, particulièrement, une cytokine appelée interféron gamma déjà liée à la fatigue et à l’origine de nombreuses infections virales.
·         avec la durée et la sévérité de la maladie, une corrélation plus forte des altérations de ces cytokines,
En conclusion, l'immuno-pathologie du SFC n’est pas statique, elle varie au fil de la maladie.

«Nous avons maintenant des preuves confirmant ce que des millions de personnes atteintes de cette maladie savent déjà, le SFC n’est pas psychologique ! », confirme l'auteur principal, le Dr Mady Hornig, de l'École Mailman de Columbia. Des implications importantes donc, pour le diagnostic précoce mais aussi la prise en charge adaptée de la maladie, dont les symptômes, encore une fois très handicapants, vont de la fatigue extrême et des difficultés de concentration à des maux de tête et des douleurs musculaires sévères.

Un rappel des symptômes cliniques : Rappelons, que tout récemment, un Comité d’experts de l’Office on Women's Health soutenu par les US National Institutes of Health (NIH) a élaboré de nouveaux critères diagnostiques du SFC comprenant 5 principaux symptômes. Ces nouveaux critères de diagnostic ont également pour objectif, de faciliter le diagnostic en routine des cliniciens afin de permettre au plus grand nombre de patients actuellement non diagnostiqués d’avoir accès aux soins appropriés. Le diagnostic du SFC nécessite que le patient présente
·         les 3 principaux symptômes suivants:
1.     Un affaiblissement de la capacité à s’engager dans des activités, persistant pendant plus de 6 mois et accompagnée d’une fatigue chronique et sévère, qui n’est pas le résultat d'un effort ponctuel excessif et ne s’atténue pas avec du repos,
2.     l'aggravation de ce symptôme après tout type d'effort, physique ou cognitif, ou après un stress émotionnel,
3.     un sommeil non réparateur.
·         Et, au moins 1 de ces 2 symptômes :
1.     Des troubles cognitifs,
2.     l'incapacité de rester debout, avec des symptômes qui s’améliorent en position couchée (intolérance orthostatique).


Source: Science Advances 27 Feb 2015 DOI: 10.1126/sciadv.1400121 Distinct plasma immune signatures in ME/CFS are present early in the course of illness (Visuel” Comparison of plasma cytokine levels in short-duration ME/CFS, long-duration ME/CFS, and control subjects”)

lundi 23 février 2015

Les cellules souches à l’origine de notre régénération

La régénération cellulaire, synonyme d'auto-guérison ? 


L'institut national américain de la santé (US National Institutes of Health) indique que le rôle des cellules souches adultes dans le corps vise à l'entretien des tissus. L’augmentation de la prolifération de ces cellules souches augmente donc la capacité naturelle de notre organisme à entretenir ses tissus : muscles, organes...

Saviez-vous que notre peau est renouvelée entièrement tous les 21 jours ?
Lorsque les tissus doivent se renouveler, ils libèrent un messager (hormones) qui indique à l’organisme la nécessité de la libération de cellules souches adultes. Les cellules en provenance de la moelle osseuse et en circulation dans le sang sont alors captées par ces tissus. Les cellules souches peuvent alors se multiplier et se transformer en nouvelles cellules saines de ce tissu. 



Les cellules dans le corps sont constamment renouvelées ce qui signifie que des cellules meurent et d'autres cellules les remplacent, ce qui contribue au renouvellement des tissus. Par exemple :
- Paroi intestinale : tous les 5 jours
- Hématies : tous les 90 jours 
- Foie : tous les 3 ans
- Pancréas : tous les 4 ans
- Poumon : tous les 4 à 5 ans
- Cœur : tous les 20 à 25 ans

Les cellules souches adultes sont synthétisées et libérées par la moelle osseuse. Elles passent ensuite dans la circulation sanguine et dans les tissus afin de permettre le processus naturel de renouvellement de l’organisme.

Les cellules souches qui ne sont pas utilisées pour renouveler les tissus retournent simplement dans la moelle osseuse.

Lorsque la presse parle des cellules souches, bien souvent, elle ne fait pas de différence entre les cellules souches embryonnaires et les cellules souches adultes. La plupart des travaux effectués ont été réalisés à partir de cellules souches embryonnaires. Il est en effet beaucoup plus facile de cultiver ces cellules souches in vitro (en éprouvettes) et de les réinjecter dans un organisme. Toute la controverse concernant l’utilisation de cellules souches (embryonnaires) est basée sur le fait qu’il y ait un prélèvement d’un organisme pour un développement in vitro et l’injection des cellules ainsi obtenues dans un organisme qui peut être différent de l’organisme donneur.
Ce problème ne concerne pas les cellules souches adultes puisque c’est le corps lui-même qui va augmenter sa propre production de cellules souches (adultes).

Il a été démontré que l’exercice physique, un sommeil réparateur, et manger mieux, ont un effet positif sur les cellules souches de moelle osseuse (CSMO) et leurs rôles.
En stimulant la prolifération des cellules souches adultes par un apport complémentaire de micronutriments et de vitamines, on augmente ainsi le processus de régénération des tissus lésés ou malades.

Si vous souhaitez en savoir d'avantage sur les possibilités des cellules souches, je vous propose de regarder l'enregistrement d'une conférence du Dr en biologie Jacques Prunier.
Pour recevoir le lien de la vidéo veuillez en faire la demande à :  infoscontact.59@gmail.com 


 Voir aussi : Expérimentation sur un cas de fibromyalgie
http://cavousconcerne.blogspot.fr/p/decouvertes.html  





vendredi 13 février 2015

L'entraide a-t-elle un prix ?

jeudi 5 février 2015

Ne soyez pas en manque de vitamine D


Voici un article de Jean-Marc Dupuis (source Néo-Nutrition) très intéressant qui souligne l'importance de la Vitamine D qui nous fait cruellement défaut en hiver.
Pourtant, les solutions alternatives existent. 

 "

Prenez votre D

C'est le conseil de santé le plus court du monde : prenez votre D (vitamine D).

Qu'attendez-vous ???

C'est le fin fond de l'hiver. Vos derniers bains de soleil remontent à des mois en arrière. Et cela va durer encore des mois avant de pouvoir vous exposer à nouveau décemment.

Sans soleil, votre peau ne peut pas fabriquer de vitamine D, la plus importante des vitamines. Vous avez donc toutes les chances d'être en manque à l'heure où vous lisez ces lignes.

Et même si vous avez l'impression de prendre le soleil (au ski, dans le sud…) il faut savoir que, tant que vous êtes au nord de Rome, les rayons du soleil sont de toute façon trop inclinés, à partir du mois d'octobre et jusqu'en avril, pour nous permettre de fabriquer de la vitamine D.

Est-ce que ce sont les études scientifiques qui vous manquent ?

Est-ce le prix, sachant qu'un complément naturel de vitamine D, tout bio, tout végétal, tout garanti pureté maximum, ne coûte que quelques euros pour toute l'année ?

Sachant aussi que l'offre est de plus en plus variée dans ce domaine, de la traditionnelle vitamine D du laboratoire D-Plantes jusqu'au nouveau complément vitamine D associée à la vitamine K2 mK7 de Cell'Innov ?
La vitamine D est bonne pour le moral
Quand vous vous promenez au soleil, sur la plage, à la montagne ou dans la campagne, sentez-vous cette joie qui vous réchauffe le cœur ? Vous pouvez dire merci au soleil, aux douces ondes du ciel bleu, et à votre taux de vitamine D qui remonte dans votre sang.

Car la vitamine D est rare dans l'alimentation. Votre principale source est la vitamine D que votre peau fabrique sous l'effet des rayons du soleil.

Vous bénéficiez d'un effet antidépresseur démontré par la science. Mieux encore, la fameuse « dépression saisonnière » qui saisit beaucoup de gens l'automne et l'hiver, serait liée au manque de vitamine D, tout simplement [1].

Les études avaient déjà montré que les personnes très déprimées avaient souvent un faible taux de vitamine D, mais on sait maintenant que c'est aussi le cas des petites déprimes.

Selon les chercheurs, celles-ci commencent typiquement huit semaines après les derniers pics d'exposition au soleil, soit au mois de novembre.
La vitamine D réduit les infections et les allergies
Plus de promenades au soleil, c'est moins de maladies infectieuses.

La tuberculose elle-même était autrefois soignée par des bains de soleil, d'où la création des fameux « sanatoriums » en montagne ou sur les bords de mer ensoleillés. On donnait aussi aux malades de l'huile de foie de morue, riche en vitamine D. Le traitement pouvait être efficace, mais les médecins ignoraient à l'époque que cela tenait, dans un cas comme dans l'autre, à la vitamine D.

Aujourd'hui, on constate un pic de rhume, grippe, gastro, au milieu de l'hiver, quand le niveau de vitamine D de la population descend au plus bas. Un lien entre les deux phénomènes a pu être établi [2].

Car la vitamine D joue un rôle crucial pour réguler le système immunitaire.

Et cela joue dans les deux sens [3] :

D'une part, elle rend plus résistant contre les infections.

D'autre part, elle évite les réactions exagérées du système immunitaire, comme les allergies et les maladies auto-immunes. Ce sont des maladies où le corps s'attaque lui-même, et qui sont très difficiles à traiter car on ne peut les arrêter sans affaiblir les défenses naturelles de l'organisme.

Mais les études ont montré que si ces problèmes ont déjà éclaté, ils pouvaient être efficacement contenus grâce à un meilleur taux de vitamine D dans le sang. Cela inclut la polyarthrite rhumatoïde mais aussi la thyroïdite de Hashimoto, la sclérose en plaques, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, le syndrome de Goujerot-Sjögren, le lupus ou le psoriasis.
La vitamine qui donne les os solides
C'est le bienfait le plus connu de la vitamine D.

Chacun sait en effet que les enfants qui manquent de vitamine D deviennent rachitiques. Les adultes qui manquent de vitamine D souffrent (entre autres) de déformation des os, de manque de densité osseuse, favorisant les fractures et donc les handicaps [4].

Pour avoir des os solides cependant, la plupart des gens se contentent de prendre des minéraux, comme le calcium et le magnésium.

Le problème est que, lorsque vous prenez du calcium alors que vous manquez de vitamine D et de vitamine K, le calcium ne va pas se fixer sur vos os. Il se dépose dans vos vaisseaux sanguins qui calcifient, ce qui prédispose aux infarctus, et même dans vos yeux, qui développent alors la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge) [5].

En revanche, avec la vitamine D et la vitamine K, non seulement le calcium va se fixer sur vos os, mais vous allez beaucoup mieux l'absorber au niveau de l'intestin [6].
La vitamine D bonne pour le cerveau (et contre l'Alzheimer)
En vieillissant, nos fonctions cognitives, c'est-à-dire notre mémoire, notre rapidité d'esprit, nos perceptions, déclinent naturellement. Cependant, les scientifiques ont découvert que l'apparition de démences est associée à un manque de vitamine D.

Les chiffres sont impressionnants : selon une étude de 2012, les personnes âgées qui ont peu de vitamine D dans le sang (moins de 25 nmol/L) ont quatre fois plus de risques de problèmes cognitifs que celles qui ont de bons niveaux (plus de 75 nmol/L) [7].

Dans une autre étude, les chercheurs ont constaté que les personnes qui ont peu de vitamine D ont 69 % de risques supplémentaires de maladie d'Alzheimer que celles qui ont un niveau normal. Les personnes très carencées ont même une hausse de leur risque d'Alzheimer de 120 % [8].
La vitamine D bonne contre les AVC
Des études ont aussi montré qu'il existe un lien entre un faible taux de vitamine D et un risque élevé de gros accident vasculaire cérébral, rupture d'anévrisme, et AVC mortel [9].
La vitamine D aide à approcher son poids optimal
Une étude publiée dans la revue scientifique American Journal of Clinical Nutrition a conclu qu'un taux adéquat de vitamine D peut aider les femmes en surpoids à perdre leurs kilos en trop.

Deux groupes de femmes ont reçu des compléments de vitamine D ou un placebo (fausse vitamine D). Après 12 mois, celles qui avaient pris les compléments de vitamine D avaient perdu en moyenne 9,5 kilos, contre 6 kilos pour les autres [10].
La vitamine D vous fait vivre plus longtemps
En un mot comme en cent, le manque de vitamine D est lié à une forte hausse du risque de décès, toutes causes confondues, y compris par crise cardiaque et par cancer [11].
Quelle quantité prendre ?
L'idéal est de déterminer précisément quel est votre taux de vitamine D, en vous faisant mesurer votre taux sérique (taux dans le sérum sanguin, le sérum étant le liquide de votre sang, dans lequel baignent vos globules).

Visez un taux de vitamine D supérieur à 50 ng/mL, c'est celui qui apparaît comme protecteur contre les maladies chroniques dans les études scientifiques.

Pour atteindre ce taux, un complément alimentaire quotidien de 4000 UI de vitamine D est nécessaire, plus si vous sortez rarement, si vous êtes sous traitement médical, en surpoids ou si vous êtes âgé.

Contrairement à ce qui est raconté un peu partout, il n'y a aucun danger à prendre de la vitamine D, jusqu'à 20 000 UI par jour sur le long terme : c'est ce que viennent de démontrer conjointement les chercheurs en santé publique de l'université d'Alberta (Canada) et de l'université d'Harvard (Etats-Unis) [12]. Les rares cas d'intoxication répertoriés concernent des prises de 25 000 UI ou plus, sur de très longues périodes.
Sous quelle forme
Rien n'est plus facile à trouver que de la vitamine D.

Ma préférence va cependant à la vitamine D3 naturelle (la forme la plus proche de celle synthétisée au soleil par votre peau), qui se prend quotidiennement.

Les apports sont donc plus réguliers, et correspondent mieux aux apports naturels que les doses « flash » de 50 000 ou 100 000 UI (Uvédoses).

À noter que les innovations ne cessent pas dans ce domaine, mais qu'une avancée très intéressante vient d'avoir lieu avec l'association « vitamine D3 + vitamine K2 (MK7) ».

Plusieurs études montrent en effet que prendre de la vitamine D3 en même temps que la vitamine K2 (MK7) est indispensable pour bien orienter le calcium dans vos os plutôt que dans vos artères.

Ainsi vous renforcez considérablement les effets de la vitamine D3 et du calcium sur la solidité de vos os [13]et vous protégez votre cœur des risques de calcification artérielle qui peuvent causer de nombreuses maladies cardiovasculaires [14].

Vous pouvez trouver ici un complément alimentaire qui associe les vitamines D3 et K2 (MK7) sous une forme végétale et aux dosages recommandés par les études scientifiques (pour 5 gouttes quotidiennes : 2000 UI de vitamine D3 et 45 microgrammes de vitamine K2 (MK7).

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Dans le domaine du complément alimentaire, il existe une solution très efficace qui apporte en plus de la vitamine D, les éléments indispensables pour se re-booster en hiver.



lundi 2 février 2015

Alerte épidémie

Ce début d’année est propice à l’arrivée des épidémies saisonnières :
de la grippe à la gastroentérite, il est important d'adopter les gestes nécessaires pour en limiter la propagation (lavage des mains, solution hydro-alcoolique, aération des logements).

Mais aussi d’utiliser les armes naturelles que sont le Citropur, antibiotique naturel qui contribue au fonctionnement normal du système immunitaire, qui intervient dans le métabolisme énergétique et le Totum qui permet de réguler votre flore intestinale.

                                               

Citropur et Totum

Vos meilleurs alliés de ce début d’année.

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